
Vedder & Vedder
Esther et Anne — co-fondatrices de Vedder&Vedder.Nous sommes loin d'être des développeuses, mais grâce à Mollie nous n’avons plus à nous soucier de ça.
Une collaboration avec l’actrice et présentatrice néerlandaise Chantal Janzen, des boutiques pop-up dans les grands magasins “De Bijenkorf” : tous les rêves d’Anne et Esther Vedder semblent se réaliser. Même si pour l’instant les deux soeurs n’ont pas vraiment de business plan sur le long terme pour Vedder&Vedder, leur boutique en ligne de bijoux personnalisables. “Comme j’étais loin d’imaginer que ces projets se réaliseraient un jour, je n’ai jamais osé les intégrer à un business plan” explique Anne.
En attendant, Vedder&Vedder emploie aujourd’hui 26 personnes, toutes des femmes, et s’apprête, à présent que la marque est bien installée aux Pays-Bas et en Belgique, à conquérir l’Allemagne. Malgré cela, les rêves sont toujours là : “Nous rêverions de percer aux Etats-Unis, et pourquoi pas d’ouvrir une boutique à New York.” Et si l’on se base sur leurs résultats jusqu’à présent, il y a de bonnes chances pour que ce rêve lui aussi se réalise. Le plus fou dans tout ça, c’est que les deux soeurs ne doivent leur succès qu’à elles-mêmes, puisqu’elles n’ont bénéficié d’aucun financement externe.
Esther et Anne — co-fondatrices de Vedder&Vedder.Nous pensions qu’il suffirait que notre boutique soit en ligne pour que les choses sérieuses commencent

“Nous pensions qu’il suffirait que notre boutique soit en ligne pour que les choses sérieuses commencent”
Cependant, ce succès n’est pas venu tout seul, explique Anne : “Nous avions loué un bureau avec des murs vitrés sur lesquels on pouvait écrire. Nous avions décidé d’y tracer une ligne à chaque commande, et de déboucher une bouteille de champagne à la 100eme ligne.
Les deux premiers mois, nous pensions qu’il suffirait que notre boutique soit en ligne pour que les choses sérieuses commencent. Un jour - la boutique était déjà en ligne depuis un moment - j’ai demandé à ma soeur si elle n’avait pas oublié de tracer de lignes. En realité, nous n’avions encore reçu aucune commande. A ce moment là, je me suis demandé dans quoi je m’étais encore fourrée !”

Un cadeau personnalisé
Face à ce manque de succès, et alors qu’elles commencent à se demander s’il n’existe pas une concurrence cachée, Anne et Esther ont une idée géniale. “Après avoir vu passer sur Instagram des photos du premier mot écrit par l’enfant d’une célébrité néerlandaise, nous avons décidé de graver ce mot sur un bijou et de le lui envoyer. Et malgré les nombreux présents que reçoivent probablement ce genre de personnalités, comme c’était un cadeau personnalisé auquel elle ne s’attendait pas du tout, elle l’a partagé sur Instagram et Facebook.”
“En l’espace de deux semaines, trois célébrités néerlandaises ont alors commandé quelque chose : Victoria Koblenko, Carice van Houten et Chantal Janzen.” A partir de là, tout est allé très vite : “A ce moment là, on trouvait que 3 commandes par jour c’était déjà beaucoup, mais très vite ces 3 commandes sont passées à 10, et aujourd’hui on peut en avoir jusqu’à 900 par jour.”
Esther et Anne — co-fondatrices de Vedder&Vedder.A ce moment là, on trouvait que 3 commandes par jour c’était déjà beaucoup
Il est difficile de bien faire les choses
Pour faire face à cette croissance, l’entreprise a dû se réorganiser. “Au départ, la production se faisait à l’étranger, avec une durée de livraison de 10 jours ouvrés. Et puis un jour un client nous a appelées pour savoir si ce délai ne pouvait pas être raccourci - car c’est bien connu, les hommes font toujours leurs cadeaux à la dernière minute. C’était impossible, mais nous nous sommes renseignées sur le type de machines utilisées par l’entreprise avec laquelle nous travaillions, et nous en avons acheté une. Je gravais les bijoux et Esther les assemblait.
Nous avons beaucoup expérimenté avec les machines, même si au début nous n’y connaissions absolument rien. A un moment nous avons eu une machine à dorure : ce genre de machine fonctionne grâce à un processus chimique et réussir à s’en servir correctement est très compliqué. Au bout du 80e essai, nos bijoux ressortaient toujours aussi abîmés. Nous nous sommes donc rendu compte très tôt de l’importance de la qualité pour nos clients, et c’est pourquoi nous avons engagé notre première orfèvre.
Elle a depuis optimisé de nombreux processus et travaille toujours chez nous en tant que manager”.

“Nous employons désormais plusieurs orfèvres et disposons de tout un équipement que très peu d’entreprises en Europe possèdent. Nous sommes très axées innovation. Nos orfèvres surveillent de très près l’évolution des techniques aux Etats-Unis, que nous testons immédiatement. C’est pourquoi nous nous développons très rapidement. Nous nous concentrons aussi sur la mise en place de processus ici, au bureau, afin de pouvoir gérer les périodes les plus chargées le mieux possible, sans que cela n’ait d’impact sur la qualité de nos produits.

Anticiper les statistiques
Anticiper les statistiques est une nécessité absolue, et on s’en rend particulièrement compte à l’approche de certaines dates : “A l’approche de Noël, de “Glamour Day” ou de Black Friday, il nous arrive de traiter autant de commandes en un jour qu’on n’en traite habituellement en un mois. Et n’oubliez pas qu’avec nous un produit n’est jamais épuisé, puisque tout est fait sur mesure. Tout est en outre personnalisé, ce qui veut dire que nous n’avons aucun bijou “standard” en stock, même si la durée de livraison doit rester similaire.
Jusqu’à présent, nous avons toujours réussi à nous en sortir et nous essayons d’anticiper tout cela avec l’aide des statistiques fournies par le tableau de bord Mollie, qui permet de comparer très facilement nos résultats ou de les filtrer par jour.
Grâce à Mollie, nous savons exactement quelles sont nos périodes les plus chargées et ce à quoi nous devons nous attendre. Nous travaillons avec Mollie depuis le début, ce qui ne nous empêche pas chaque année d’être surprises par nos résultats - avec Glamour Day, par exemple. Cet événement annuel est attendu avec impatience par nos clients des Pays-Bas et de la Belgique, car nous ne faisons jamais de réductions en temps normal.

“Nous sommes accro à Mollie”
“Je contrôle nos ventes une par une. Nous sommes accro à Mollie. Il m’arrive de regarder le tableau de bord jusqu’à 80 fois par jour : j’adore observer l’évolution des ventes. A nos débuts, on disait “une nouvelle Mollie !” à chaque nouvelle transaction.”
En revanche, si quelque chose cloche, les deux soeurs le remarquent tout de suite. “Le week-end qui a suivi Black Friday, nous n’arrivions pas à savoir si toutes les commandes avaient été payées ou non, explique Anne. Nous nous sommes retrouvées avec toute une équipe d’orfèvres qui ne pouvaient pas continuer leur travail sur les bras. En colère, j’ai contacté le service client par email et par téléphone.
Le dimanche matin, j’ai reçu un appel d’Adriaan (Mol - le fondateur de Mollie). Je lui ai expliqué mon problème et il a lui-même regardé ce qui n’allait pas. Le fait qu’il donne de sa personne n’a fait que renforcer notre estime de Mollie. Confectionner des bijoux on sait faire, mais nous sommes loin d’être des développeuses. Grâce à Mollie, nous n’avons plus à nous soucier de ce genre de choses, et tout se passe comme sur des roulettes”.
Esther et Anne — co-fondatrices de Vedder&Vedder.A chaque nouvelle transaction on disait : “une nouvelle Mollie !

Heidi Klum et Michelle Obama
Grâce à Mollie, les créatrices de Vedder & Vedder peuvent ainsi se concentrer sur leur entreprise. Au cas où un nouveau défi croiserait leur route, par exemple. “Recevoir un mail de l’acheteur du grand magasin néerlandais “De Bijenkorf” fut une véritable surprise. D’autant plus que quelques mois plus tôt, en lisant le livre “Le Secret”, l’idée d’une boutique pop-up avait germé dans la tête d’Esther. Du coup, en lisant ce mail, elle a cru que je lui faisais une blague. Nous avons aujourd’hui des boutiques pop-up un peu partout aux Pays-Bas au moment des fêtes de Noël, de la St Valentin ou de la Fête des Mères : on peut y observer en direct comment les bijoux sont fabriqués. Comme le Bijenkorf prend un pourcentage sur nos ventes, c’est surtout pour l’image de la marque que nous faisons cela : beaucoup de personnes estiment que si un produit est vendu au Bijenkorf, c’est qu’il s’agit d’une bonne marque”.
“Ce qui fait plaisir à voir, c’est que ces boutiques pop-up ont de plus en plus de succès chaque année. Il y a en général la queue, ce qui nous pousse à nous demander si nous ne devrions pas ouvrir nous-même une boutique. Mais notre focus reste pour l’instant la vente en ligne. En 2020, nous visons l’Allemagne.” Et à la question “A quoi rêvez-vous encore ?”, Esther répond : “En Allemagne aussi nous aimerions envoyer des bijoux personnalisés à quelques célébrités. Heidi Klum, par exemple, que je trouve fantastique. Et si nous devions un jour nous implanter aux Etats-Unis, Michelle Obama serait la femme parfaite pour Vedder & Vedder."